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          A  T  E  L  I  E  R  S

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                         A U    S O M M A I R E 

 

 

   -  Analyse instantielle du moi.

 

 

   -  L'Estime de soi.

 

  

   -  Différentes sortes de "JEUX" en improvisation.

                          

                           

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   Analyse instantielle du moi

C'est à  travers  leur  expérience  durable et  originale, spécialement élaborée pour  l'animation  de  groupes en entreprise comme en milieu scolaire dans le cadre de programme de  développement  personnel  ou  de résolution des conflits, que  les  auteurs,  aidés  par le Groupe FUTURABLE 3000 ont conçu  la  méthode  des "Tests Instantiels"  comme  support  à  leurs  diverses interventions.

 

Inspirée des techniques de  Jeux  de  Rôles,  et  même d'improvisation  théâtrale,   ainsi  que  des  excercices d'auto-investigation et des recherches sur le  langage, au travers de la  Sémantique Générale et aussi  d'une

"   Logique   Universelle  Rigoureuse  Equilibrée  et Subjective   ",   cette approche présente un caractère essentiellement ludique.

 

Elle permet de saisir  intellectuellement,  et  de  façon sensorielle,   comment  un  individu  repositionne  ses comportements, sa personnalité, le tout dans un seul contexte donné, à  un  INSTANT  précis,  d'où  le  nom

exact "d'Analyse instantielle". Cette étude de position se fait en fonction  de  ceux  qui  l'entourent  et  de  la perception qu'il a des interactions en cours.

 

En effet, dans ce type de situations sociales, chacun à tendance à adopter un ensemble d'attitudes données à se cacher derrière un véritage "Personnage" et à s'y conformer. Répondre  aux  Tests  de  l'Instant  aide  à identifier ce personnage-type qui domine  en  chacun de nous dans  l'actualité. Celui  qui "a  pris"  la  parole dans la  galerie  des  96  portraits-type  proposés,  est alors découvert.

 

Ces  "Caractères"  correspondant  tous  à  de  grands archétypes comportementaux,  couvrent  un  nombre étendu  d'attitudes.   La  découverte  du  "Personnage Instantiel"  se présente de façon intéressante et aussi amusante,  mais toujours fiable,  dès  l'instant  où  les réponses au Test "Ego*Instant"  se  font  d'une  façon honnêtes et spontanées.  Les résultats reflètent alors les "états d'âme" du moment.

 

Les tests, au nombre de cinq, restent essentiellement projectifs et sans danger,  car  ils  ne  touchent  pas  à l'émotionnel de manière profonde, ni  à  sa  structure des personnalités. Ils se proposent de  n'offrir  que  le reflet-miroir de l'état mental d'un bref moment de vie

 

"L'Analyse Instantielle", utilisée au sein de groupes de travail de plus en plus larges, se présente  comme  un complément à  d'approches  projectives.  Cette  façon ludique,   non  traumatissante,  nouvelle  et  originale, enrichit le travail de recherche  sur  soi  et  également sur la position de l'individu dans son environnement.                               

             L'Estime de soi

 

La première réflexion qui vient à l'esprit est  celle  qui demande que le regard de soi aille vers  l'extérieur  et non plus l'inverse, faisant ainsi de nous notre  propre juge.  Nous ne nous sentons plus  considérés  par  les autres comme des objets. C'est  désormais  nous  qui décidons librement de notre vision.

 

Le thème s'enclenche sur l'idée que la liberté ne  tient plus, si l'autre impose  sa  force.  Mais  il  faut  surtout différencier la liberté physique de la liberté morale et intellectuelle. En  effet  des  prisonniers  peuvent  très bien se sentir, pour  des  raisons  personnelles,  aussi libres à l'intérieur d'une prison qu'à l'extérieur.

 

En définitif, chacun pense à lui  en  premier  avant  de penser aux autres. Les  plus  grandes  Ã¢mes  pensent  aussi à eux en premier, puis ensuite à leur but, à  leur salut éternel. Ils se dévouent pour  une  noble  cause, pour être en  paix  avec  leur  idéal  philosophique  ou religieux.  Ce n'est pas de l'égoïsme,  c'est  ce  fameux égocentrisme positif.  Il n'est pas  facile  de  faire ainsi la différence entre eux.

 

D'ailleurs, une discussion se  met  en  place  Ã   l'heure actuelle dans les médias à ce sujet, l'élargissant en lui donnant une base biologique nécessaire. On parle de l'estime de soi, comme système immunitaire de la psyché.  Elle  est  considérée  comme  un  outil,  voire une  arme  permettant  de  s'adapter  efficacement  Ã  son environnement proche. Ce  serait  un  instrument intelligent et protecteur, vraiment indispensable pour faire face à la vie, s'aimer et s'aider  dans  un  premier temps, puis aimer et aider les autres dans un  second temps.

 

Des travaux  sur  la  stabilité  de  l'estime  de  soi,  ont montré que les  sujets  Ã   faible  estime  d'eux-mêmes sont fragiles,  instables,  dépendant  des  événements extérieurs et souvent victimes d'états  Ã©motionnels  Ã  polarités négatives comme : peur de solitude,  colère, violence, stress, angoisse.

 

Tout d'abord, il  faut  se  débarasser  de  l'idée  fausse qui consiste à assimiler la bonne estime  de  soi  Ã   de l'égoïsme.  S'accorder de sa valeur ne se pratique pas au  détriment  des  autres,  mais  au  contraire  à  leur bénéfice. En effet, être en paix avec son moi profond, corps et esprit,  est le meilleur moyen  d'être  en  paix avec les autres, d'avoir la capacité de les comprendre et de se construire  des  relations  positives  avec  soi-même et avec autrui. C'est aussi de s'octroyer la dose d'enthousiasme et d'optimisme nécessaire à  une  vie harmonieuse et équillibrée. 

 Différentes sortes de "JEUX"

           en  improvisation     

Pour  s'exprimer,  chaque  acteur  a  à  sa  disposition, tout un panel d'expressions théâtrales corporelles  et verbales. Il peut, selon les moments, les utiliser tour à tour. Il est donc très logique  de  connaître  ce  dont  il dispose comme matériel afin de le survoler, lui  et  les atouts que ces matériaux peuvent lui apporter.

 

Qu'il se serve de texte écrit ,  ou  bien  qu'il  fasse  des matches d'improvisation, ou même  des  spectacles d'improvisations théâtrales,  le  comédien  possède diverses approches du "Jeu de théâtre".  Grâce à ces méthodes il peut améliorer et maîtriser sa prestation. A savoir :

 

.1) LE JEU JUSTE,  ou parler vrai.  Il y an plus de 20 ans, on citait une comédienne célèbre  en  exemple,  dans l'Ecole des Femmes de Molière.  Devant la justesse de son interprétation : "Le petit chat est mort",  le  public s'extasiait.Alors que cette prouesses n'était due qu'au contraste entre la pureté de ton, et la grandiloquence des autres  pensionnaires  de  la  Comédie  Française, qui n'avaient pas  été  habitués  à  tant  de  simplicité. Jusque-là, la Grande Maison approuvait tous ceux des siens qui en se drapant dans une cape réelle  ou bien virtuelle, clamaient,  la  main  sur  le  coeur  pour  une envolée vers le ciel : "Mais Moi Monsieur j'ai la Légion d'HONNEUR!" en appuyant sur le "Lé" de Légion et en faisant traîner le ton sur-joué.  La  tradition, d'ailleurs, n'est pas encore complètement perdue.

 

.2) LE SOUS-JEU. C'est un jeu juste,  parce qu'il ne joue pas. Il ne cherche pas à être efficace.  Effectivement, il est en dessous de toute intonation parce qu'il  n'y  en a pas. Et c'est en cela qu'il peut être très  efficace  par contraste.  Ce ne sera pas naturel du jeu juste du bon comédien, c'est la façon  de  parler  simple  d'un  non- acteur, en fait d'un homme de la rue surpris  par  une caméra cachée.

 

.3) LE SUR-JEU. Il donne son paroxysme dans la  façon de parler avec les gestes et  les  grimaces  du clown. Il en fait trop. De là il parle faux, mais il devient efficace et prend toute sa valeur dans certaines circonstances bien précises. 

     a) Au Cirque avec l'Auguste qui crie : " OU lala, lala" en secouant la main  et  en courant  jambes écartées, en sautant  d'un  pied  sur  l'autre,  tout  autour  de  la piste.  Son nez rouge fait contraste avec avec le clown blanc, son compère,  son faire-valoir,  son repoussoir, celui qui parle vrai, platement, comme tout le monde.

     b) Au Marionnette, avec Guignol qui crie sur un ton nasillard : "Vous avez vu Gnofron, les petits z'enfants" Il ne voit pas le Gendarme qui  agite  son  bâton  dans son dos.  Et tous les mômes trépignent : "Attention, le Gendarme". Les mains sur  les  hanches,  secouant  la tête et  les  épaules, Guignol  bêtifie : "Mais où il est le Gendarme? Oh lala, lala !" en insistant sur "est" et sur "da" dans Gendarme.  

     c) En  match  d'improvisation,  le  public  adore  les effets.  Il ne faut pas faire dans la dentelle, si l'on veut remporter  le  succès  en  imitant  un  monstre, ou  un demeuré,  en mimant la surprise, la colère, le chagrin. Les moments bénis  tiennent  du  miracle.  On  tombe sous le charme. C'est déjà beaucoup. On revient chez soi les yeux plein d'étoiles. Mais  souvent,  on  revient plein  d'admiration  pour  ces  personnages  hauts  en couleur qui sur-jouent en bossus difformes en dames de la haute bourgeoisie au parler pointu, ou  alors  en grenouille hébétée et même en ventilateur déréglé.

     d) Au  Théâtre  de  Boulevard,  dans  ce  cas  précis, privilégié le sur-jeu a ses règles particulières.  On joue faux mais on fait un clin d'oeil au public, pour lui dire, par geste, qu'on le fait exprès.  On  le  rend  complice. On lui fait des apartés au devant de la scène,  penché en avant, avec la main  dressée  perpendiculairement sur le coin de la bouche,  en  cul  de  poule,  pour  que soi-disant le partenaire sur  scène  ne  s'aperçoive  de rien. Et pour ne rien surprendre  de  cette  pantomine qui tient tout le public et qui chuchote d'une  voix  qui porte au loin, il faudrait y mettre de la bonne volonté, ou être sourd et aveugle.

     e) Le SUR-JEU des "conventions" est célébre dans  : "Sitcoms américains" ou "Séries franchouillardes", les "Suspense et Grand Frisson", dans lesquelles le héros de science-fiction se transforme en ver de 2m50, avec une bouche de grenouille en gargouillant "Maison", le "Tarentino" giclant rouge de partout, le "Théâtre NO", très autant par saccades corporelles et verbales, voilà du  SUR-JEU  qui  s'avale  inconsciemment,  comme  si c'était normal d'accepter le paranormal ou l'illogisme  avec le "Western" dépassé, poursuivant les méchants Indiens " avant qu'on ne reconnaisse le génocide". 

Après ces trois premiers sortes  de  "Jeu" : le Jeu juste, le Sous-jeu, le Sur-jeu,  vient  en  quatrième,  une  des plus intéressantes catégories qui soit "L'Exagération". Cette forme "subtile" peut être utilisée pour plusieurs raisons. Celles-ci seront, ou défensives, ou offensives. Elles se  développeront  dans  toutes  les  expressions théâtrales qu'elles soient matches ou spectacles.

 

.4) L'EXAGERATION.

La limite est faible entre le "SUR-JEU" et l'exagération. Pourtant  cette  barrière  représente  un  abîme. Celui qui sera trop délicat pour user du sur-jeu s'épanouira dans le  "dantesque"  avec  délectation. L'exagération part d'un parler vrai, juste. Elle  se  déploie  et  elle  se développe, tant dans le geste que  dans  le  verbe.  Le parler exagéré des jeux devient vrai en allant au bout de  sa  folie. Le  "SUR-JEU"  exagère  à  peine,  juste  ce qu'il faut pour être  "à  côté  de  l'action".  Par  contre, l'exagération, elle, est  en  plein  dans  l'histoire,  nous entraînant  de  plus  en  plus  loin,  par  une  créativité débordant le raisonnable.  Et surtout, l'exagération va envahir le geste lui-même, la situation et l'histoire.

 

Tout devient  "DANTESQUE".  Le sujet gravit lui-même des  échelons  insoupçonnés,  même  parfois  de  son auteur.   Les  rebondissements  deviennent  ainsi  des catastrophes, qui grandissent de façon exponentielle. Le ton déborde  le  raisonnable. L'affligé  hurle  en  se frappant  la  poitrine,   se  perfore  le  ventre  avec  un couteau imaginaire en match, avec un coupe-papier à bout rond en spectacle d'improvisation théâtrale.  S'il n'en a pas sur le champ, il le cherche  tout  en  faisant trembler  le  plancher  de  la  scène,   dans  sa  course effrénée. L'exagération permet  paradoxalement  aux comédiens et au public  de  souffler. C'est  une  pause un aparté et une illustration.

 

Elle ne peut pas durer. Elle ne va pas durer. Dans une rencontre elle se termine avec le sifflet de l'arbitre, de fin d'improvisation. Dans un affrontement, face à une agression brutale du joueur de  l'équipe  adverse, elle permet de reprendre un rôle, en jouant  l'esclave  qui accepte tout du tyran d'en face.  Elle  est  si  exagérée que les précipitations  au  sol,  les  cris d'excuses,   les supplications, les  hurlements  de  contrition  et  aussi les  simulacres  d'auto-punition,   empêchent  alors  le tortionnaire d'ouvrir la bouche, collé à sa  victime  qui est cramponnée à ses basques il ne peut plus bouger d'un pouce. L'arbitre ne peut pas  le  punir  pour  une trop grande docilité.

 

L'exagération est une catégorie à elle  toute  seule, un style à part entière.  Elle peut rejoindre la tragédie, en faisant  tomber tous les acteurs de charybde en scylla ajoutant à la dégradation minime d'un bibelot tout à fait ordinaire l'explosion de la colle sensée la réparer, l'inondation   par  perforation  des  tuyaux  du  lavabo prévu pour le nettoyage, la noyade des voisins attirés par le bruit, la mise à feu de la propriété prêtée par la belle-mère,  remarquable stratagème pour cacher un soi-disant  accident  de  bombonne  à  gaz,  toutes les accumulations de  bêtises  en  allant  en  grandissant, jusqu'à la venue des pompiers et  aussi  de  la  police, emportés par l'explosion qu'ils provoquent en faisant tout sauter.

 

Mêlant le théâtre classique et la création permanente immédiate,  l'exagération nous permet sans doute de perfectionner notre culture mondiale et  de  défendre la langue française,  les  divers  parlers  européens  et autres mondiaux,  soutenant leur survie précaire face au langage anglo-saxon, promis au devenir universel. Nos vieilles langues feront alors  partie  des  dialectes oubliés, gardés  dans  des  musées  sonores vides  de visiteurs et pourront  être  aussi  maintenues   en  vie  grâce à l'Improvisation.

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