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 A R T   E T   C U L T U R E 

                     par Chris Herdel de Holesowitz  

Un échange de positions sur l'art contemporain et sa vandalisation par des citoyens offensés.

 

Voilà un échange intéressant  vu  sur  Yahoo  concernant

l'oeuvre " TREE "  de  MacCarthy   qui a été  exposé  Place Vendôme à Paris et détruite par  des  Parisiens  offensés. L'artiste aurait même été giflé par un inconnu.

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Derrière la question si  Maccarthy  (et les services culturels de la ville de Paris) a offensé les Parisiens par la morbidité de l'objet, se retrouve la question de  la  qualité  et  de  la fonction de l'art moderne  et  contemporain,  art  qui  est promu de façon totale voire totalitaire,  par les décideurs commerciaux et publics de l'Europe.

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Le fait est là : au temps des impressionnistes,  Paris était la capitale culturelle du monde. Les Américains venaient pour s'inspirer.

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Aujourd'hui, grâce à ses institutions culturelles  qui  sont médiocres telles les  Beaux  Arts,  elle  ne  présente  plus aucune identité  spéciale  qui  la  démarquerait  de  New-York, du Qatar ou de Ouagadougou.

     Quelques notes sur l'art

             visuel européen

              Chris Herdel de Holesowitz

La discussion autour du "Tree-anal Plug" de la Place Vendôme nous montre la perte totale de compétence culturelle par l'élite décisionnelle française. Quand une "ex-patronne des patrons" compare un menhir des temps préhistoriques avec l'objet simpliste en question, elle démontre une perte totale de son héritage culturel français, voire européen.

 

Raison pour laquelle je voudrais décrire quelques faits essentiels autour de cet héritage, notre héritage qu'est l'image européenne.

 

L'Europe a créé, en 3 000 ans, une iconographie unique au monde. Celle-ci a servi pour décrier la société : elle est avant tout une image "sociale".

 

Mais cette description ne s'arrête pas à une simple représentation matérielle de la société. Toute image de tradition européenne implique, en même temps de la représentation des faits sociaux, une parfaite valorisation morale ainsi que l'affirmation d'émotions

 

Au cours des millénaires, ces contenus et contenants d'images se sont développés jusqu'à un niveau de sophistication extrême trouvant son apogée au 19e siècle.

 

Les faits sociaux, décrits par l'image européenne, peuvent se résumer en quelques "catégories" qui seront au cours du temps, variés aussi bien en forme qu'en interprétation.

 

              Les images concernant la sexualité.

 

Nous y trouvons aussi bien le sujet éternel du sexe, varié entre plaisirs charnels, ( époque gréco-romaine ) que des formes d'amour spirituel demandant une plus grande sophistication dans les symboles visuels. Si nous comparons l'oeuvre d'un Fragonard avec son érotisme de luxe au "Tree-objet sexuel", nous ne pouvons que nous désoler de la banalité de cet "art contemporain" dégonflé.

 

                          Les images "héroïques".

 

Puis il y a la catégorie des images concernant la lutte existentielle de l'individu ou de la communauté, catégorie que j'aimerais appeler "image héroïque". Ce sont des scènes de lutte et de bataille entre les forces sociales, sous forme d'individus protagonistes ou de groupes politiques. L'image européenne n'a pas seulement créé la reproduction de batailles matérielles, mais elle a su transformer en image le concept plus abstrait de la lutte du bien et du mal. D'innombrables sculpures de St Georges érigée entre le Portugal et la Russie en sont les témoins.

 

Nous voyons déjà là, l'influence séculaire de l'Eglise catholique en Europe ! Et nous comprenons alors l'importance des images, puisqu'elles définissent les rôles du bien et du mal auprès des protagonistes et antagonistes. Ainsi entre les 15e et 18e siècles, les innombrables scènes de bataille entre Européens et Turcs impliquent toujours cette attribution de valeurs morales servant ainsi l'éclosion et le développement de l'identité des peuples et des nations.

                                                                  

         L'environnement de l'homme européen.

 

Un autre cercle d'images est celui de la description de l'environnement : paysages, mers, scènes urbaines, natures mortes. Nous les trouvons tous dans les mosaïques de l'antiquité romaine décrivant la nature. Puis nous les voyons disparaître pandant quelques siècles sous Byzance, pour ainsi réapparaître dans l'iconographie européenne avec Giotto.

 

Puis surtout à la fin du 19e siècle, les paysages sont utilisés de façon allégorique  par les peintres, pour mettre en évidence l'identité  des nations et de leur terroir. Ainsi, maints peintres tchèques nous offrent des vues du paysage de la Bohème, afin d'affirmer leur affection envers la patrie nouvellement recréée. Il est intéressant de noter que l'art réaliste soviétique de l'après 1945 se sert de cet héritage dans les pays du centre-est européen pour créer une forme  de "socialisme national" mettant en valeur les qualités nationales des pays qui ont été engloutis dans la sphère communiste. 

                                    L'image civile.

 

Le dernier groupe digne de notre intérêt est celui de l'image des protagonistes de la vie civile en Europe. Bien sûr, toutes les catégories énumérées jusqu'à présent se réfèrent essentiellement à la vie sociale, l'image européenne ETANT une image sociale.

 

Mais dans les images regroupées ici, dans la dernière catégorie,  le sujet est celui de l'individu ainsi que des

communautés, et surtout des innombrables inter-actions matérielles, économiques, politiques et spirituelles entre individus et communautés.

 

La petite galerie des images adjointes donnera une faible idée de l'immensité de la production picturale européenne dans ce champ.

 

Nous retrouverons les portraits des empereurs romains érigés dans toutes les villes de l'Empire,   afin de préserver unité er souveraineté de l'Etat. Le portrait d'un empereur byzantin nous amène vers un langage pictural médiéval : plus le personnage est important socialement, plus il est représenté "grand". D'où le remplacement du réalisme naturaliste par un symbolisme universellement compréhensible par la graduation de l'échelle du personnage.

 

Puis sont introduites dans l'Europe médiévale les images proto surréalistes du seigneur divin de la terre, le triumvirat : Père, Fils et Saint-Esprit. Ces images récurrentes sont accouplées avec celles des dirigeants politiques de l'époque, en même temps sponsors des oeuvres d'art et de leur industrie.

 

Avec la technique de la perpective et avec d'autres raffinements nous retrouverons de maints portraits naturalistes de seigneurs de la Renaissance et du baroque. Ici le portrait de Rodolphe II de Habsbourg, roi de Bohème et ausi grand investisseur dans l'art pictural de son époque.

 

Avec une richesse excédentaire accrue au cours des siècles, de plus en plus de personnages d'horizons divers trouvent  les moyens de s'offrir "leur" portrait, le passage vers le règle de la bourgeoisie est annoncé par les portraits du 18e siècle et surtout du début du 19e siècle.

 

 

Je voudrais montrer ici le portrait de Baudelaire par son ami Manet qui montre ainsi, bien plus que la représentation plate du personnage. Ici, Manet a  créé LE TYPE de l'homme moderne. Celui sort de la discipline séculaire d'une économie réduite au strict nécessaire et à la survie, de la religion considérée comme ne plus transportant les vérités existentielles attendues d'elle, et une remise en cause de toute autorité en faveur d'un prétendu droit de l'individu sur la communauté. Ainsi, Baudelaire est décrit dans cette oeuvre majeure comme un homme affalé sur un divan, entretenu par la cigarette et l'absinthe, se dédiant à la littérature corrosive pour l'Etat et pour la société. Ici, Manet a créé  - peut-être sans le savoir - non seulement le portrait de son ami Baudelaire, mais le portrait de l'HOMME MODERNE tout court,  tel qu'il existe de nos jours.

 

 

Cette petite galerie nous montre l'importance qui est gigantesque de l'image dans la société européenne, rôle ainsi décliné aujourd'hui aux artistes, par les organismes bureaucratiques des Etats ultra-libéraux et bien sûr décliné par le  "marché  de  l'art"  des milliardaires et de leurs réseaux culturels, ceux-ci préférant montrer un art européen qui est alors traditionnellement critique et parfois révolutonnaire au profit d'impressions visuels distrayantes, d'ironie gratuite ou tout simplement de néant artistique, tel que le "conceptionalisme".

 

Celui qui produit, nous prouve que l'image est le maître de la société européenne ! Dans ce sens, la production picturale d'ART contemporain contribue  à la destruction des valeurs profondes de l'Europe.

 

Ceux qui aiment l'Europe n'auront qu'à s'y opposer !

 

Prague 24.10.2014

 

 

          L E S    S I X    I M A G E S    P R O P O S E E S

        Réflexion sur l'art au
            cours  d'un  Noël 

Notre culture dont dépend toute créativité artistique se trouve dans ce dilemme : elle est étranglée par la bureaucratie culturelle d'une part et le capital = dieu-fric de l'autre. En même temps les agents qui pourraient donner une impulsion à la création de l'art comme par exemple l'Eglise Catholique, sont absents de la bataille culturelle en cours.

 

Les ministères et les institutions sont remplis de fonctionnaires arrogants et surtout incompétents. Voir la liste des "hauts dignitaires" de la culture du cabinet de la ministre. Personne parmi eux a un curriculum lié à l'art ou à la culture. On nous impose par le parlementarisme -en France variante présidentialiste- une caste de "têtes d'oeufs" incapable de donner une impulsion à la création française. (La "création artistique EU" nous est restée cachée jusqu'à présent.)

 

Pourtant la France a depuis le 19ième siècle fait marcher son économie à partir de sa culture.

 

Son rayonnement et surtout celui de Paris était tel que vers 1890, les Américains même avaient échangé leur style fonctionnaliste (et donc économe en investissement) de l'école de Chicago par "l'école de New-York" reprenant le style beaux-arts français par ses gratte-ciel.

 

Le "benchmark" du monde pour la mode et les produits connectés était ce qu'on trouvait à Paris en produits, services et surtout en "esprit".

 

Encore dans les années 1990, l'industrie de luxe avec ses produits représentait environ 10% du PIB de la France. La France vendait ses produits connectés aux valeurs culturelles générées par ses chansons (Piaf...)et son cinéma (Gabin, Montand, Delon...) , de la beauté de son paysage (Côte d'Azur, Normandie...), de sa capitale en dispensant au monde non seulement son champagne, mais aussi ses Peugeot, ses 2CV, ses DS, ses servives de haute qualité comme celui du Club Méditerranée.

 

Tout cela a été éliminé peu à peu par un modernisme matérialiste, sans face ni qualité, et aujourd'hui il ne reste plus grand chose de ce qu'on pourrait appeler "français". Au contraire : au moment où beaucoup de pays mettent en question le modernisme antihumain la France officielle persévère dans la défense de valeurs désormais obsolètes dont l'affichage permet de démontrer notre infaillible amitié avec les Etats-Unis, nation barbare sans art par nature.

 

La question n'est pas d'ordre politique partisane : en France, les deux camps gauche-droite excellent dans l'incompétence culturelle, excellent dans le clanisme et la médiocrité. De là, aucune production artistique de poids n'est à envisager et je crains fortement que ce sera de même avec un Front National au pouvoir.     

 

 

Aux décideurs économico-politiques, manque la compréhension du fait que dans une économie particulièrement développée la majorité des produits de consommation sont liés aux valeurs culturelles et aux images liées à celles-ci.

 

 

 

Regardez les images publicitaires d'aujourd'hui, elles puisent toutes dans le réservoir profond de la création artistique européenne des siècles passés. Nous retrouvons aucune innovation iconographique que des styles "à la", donc des remakes de faible force artistique. Voilà le résultat culturel de 20 ans de gouvernance ultra-libérale dans l'Union Européenne.

 

 

 

Messieurs les économistes, mesdames les hauts-bureaucrates dysfonctionnant : revenez sur terre. La terre des hommes est la terre de leur art et non de l'extraction des schistes fracturés ou de la création monétaire du genre "fiat money" de la Banque Centrale Européenne. Ceux-ci, à la limite, ne sont que des outils pour arriver à une fin : celle du produit raffiné, du service raffiné, du langage et des pensées raffinées. Je m'abstiens d'ironiser, considérant la production dans ces divers domaines par la France d'aujourd'hui "nique ta mère !" A Noël, la messe de minuit, on la passe dans une cathédrale construite il y a 8 siècles avec l'excès monétaire d'alors. On ne la passe pas dans un immeuble de "bureaux" de la Défense.

 

 

 

Dans la consommation de produits des sociétés développées, il y a un "but ultime" qui est toujours  lié à la transcendance de l'homme, qui elle, n'est ni poulet aux hormones, ni barrils de pétrole, ni aussi  bouchons d'autoroute. Elle est liée à la croyance, à la fantaisie, à l'idée, à la beauté. Et donc à la création de l'art sous forme de musique, d'images, etc.

 

 

 

Toutes ces valeurs sont détruites par l'internationale de la barbarie moderniste et monétariste qui sévit désormais partout sur le globe. La simplification, le banal, le superficiel, voire l'apothéose du laid en sont sa condition d'existence. Et par la culture et l'art de l'Europe (chrétienne) leur font obstacle.

 

 

L'Europe et la France retrouveront leur sens et leur joie de vivre en redécouvrant la création de l'art correspondant à leurs traditions et sensibilités.

              

                          

                      Chris Herdel de Holesowitz 

 

 

 

 

 

 

             C H A R L I E  :

       le pouvoir de l'image

                   Chris Herdel de Holesowitz 

Charlie Hebdo, un  périodique  Ã   faible  tirage,  a été l'objet le 07 Janvier d'une attaque terroriste  commise probablement  par  des  " islamistes ". Le  résultat  de cette  attaque  se  résumait  en  12  morts  dont  deux policiers et la levée de boucliers  pour une prétendue liberté d'expression en Fance.

 

Autre résultat est  un  renforcement  de  la  "sécurité" non seulement en France mais dans l'Europe UE avec encore plus de contrôles, et d'observations policières, plus   de   contrôles   d'opinions.   Ainsi   l'humoriste Dieudonné a été mis en garde à vue pour avoir  lâché une  affirmation  ironique.   L'attentat  contre  Charlie pourra  bien  se  révéler  liberticide  par  les  réactions inappropriées  de  la  classe  dirigeante   et   unanime. Ainsi en France point de critique de la part de  l'Eglise -pourtant touchée par les caricatures de ces Charlies- ni du Front National, qui  ne  se  démarque  pas  pour une fois  du  main-stream.  Il  est  vrai  que  la  culture n'est pas son point fort.

 

Egalement absent du débat public sont les académies des Beaux Arts, les  professionnels  de  l'image  et  de leur réincarnation dans la politique concrète du pays. Là encore, népotisme et laisser-aller intellectuel  sont les causes profondes de cette véritable  léthargie  des intellectuels du monde français des arts visuels.

 

Par contre le large fleuve de  "Charlies"  comptant par milliers s'épand alors dans les rues de  la  république, manifestant gentiment pour  une  très  vague  "liberté d'expression". La masse est mobilisée  par  politiques et  médias.  Au  lieu  de  porter  des  chemises  noires, brunes ou rouges, ils portent ainsi des multi-couleurs défendant le droit à l'insulte contre  une  minorité  de croyants en France.

 

 

 

                         Analyse iconographique

 

 

Nous trouvons alors deux types  de  caricatures  dans Charlie Hebdo : - celle  s'adressant  Ã   des  SYMBOLES DIVINS, donc valeurs suprêmes pour chaque idéaliste qu'il soit musulman ou chrétien ; - celle  s'adressant à des personnages vivant matériellement tel le pape ou de façon génétique, "les musulmans islamistes".

 

 

Ceux- ci sont toujours représentés comme  des  sous-hommes pré-modernes avec  leurs  djellabas,  barbes hirsutes, visages déformés par la haine, etc.

 

 

Cette différence des  genres  est  importante  dans  la mesure que  le  symbole  sacré  est  pour  un  croyant idéaliste, de loin  plus  intouchable  qu'une  caricature de personnes vivantes, même surtout  lorsqu'il  s'agit d'autorités religieuses, comme le pape.

 

 

Il est difficile à capter par  des  matérialistes  qui  sont agnostiques, étrangers à l'expérience spirituelle; d'où une certaine situation sans issue.

 

 

                                                                   

Les   caricatures  de  Charlie  mélangent  souvent  des motifs sexuels, dont notamment la sodomie, aux faits politiques et communautaristes.  La  façon  grossière, simplifiée, primitive, de ces dessins les fait sortir de la tradition  iconographique  française,  qui   -pensons  Ã  Watteau,  aux  images  Ã©rotiques  de  Fragonard,   aux dessins caricaturaux de Toulouse-Lautrec-   est plutôt marquée par  l'élégance  classique,  par  les  concepts d'amour et d'empathie, traduits en signes visuels.

 

Ainsi le blasphème ne  s'adresse pas  non  seulement contre les croyants de  diverses  provenances,  contre leurs symboles sacrés,  mais  contre  l'essence  même de la culture française !  Ces Charlies détruisent  alors l'identité de la France, la défigurent, l'avilissent.

 

Aucune politique présidentielle, aucun ministre  de  la Culture, aucun intellectuel bien  pensant,  l'aura  ainsi remarqué, et cela même démontre  le  niveau  de  dé-générée de  la  culture  française  aujourd'hui,   -"dé-générée" parce qu'à l'évidence coupée de ses "gênes" de ses racines.

 

Les images sont conçues dans  la  pire  des  traditions propagandistes, surtout concernant la représentation des musulmans. Ceux-ci sont réduits  Ã   des  montres humains   =   l' "Untermensch"  arabo-islamique.  Ceci dépasse de loin les dessins du "Stuermer" périodique national-socialisme, qui montre alors "le Juif" dans  sa laideur et sa novicité sociale (parasite),  Ã   tête  de  rat accumulant milliards et femmes blondes. Néanmoins le Stuermer ne présente  pas  des  caricatures  contre Yahvé, ni contre Moïse.

 

De  même  pour  les  caricatures  de  Juifs  par  Kupka, artiste éminent tchèque, dont les oeuvres se trouvent dans les grands musées du monde : "le Juif capitaliste écrit le programme de la révolution française".

 

Par contre, nous trouvons très peu de  caricatures  de Juifs et aucun de leurs symboles divins.

 

Est-ce un hasard ?

 

 

                                      R é s u m é

 

L'enseignement que nous pouvons  tirer  de  tous  les événements autour de "Charlie" est que le pouvoir de l'image est resté intact.  Ceci en dépit de l'iconoclastie systématique séculaire par les modernistes.  L'image, qui d'après ces modernistes, ne devrait être  que  des "pigments et toile",  est bien plus  :  la  représentation symbolique de l'identité des individus, et des diverses communautés.   Des  dessinateurs  sont  morts.  Avec eux sont morts leurs assassins, voulant se venger des insultes envers le prophète. Ils se sont  suicidés  pour des images.

 

Cette identité, son concept,  est plus important que la vie matérielle - du moins pour certains.  Le  paradoxe est ici que toute cette  importance  donnée  Ã   l'image éminemment  européenne,   est   réincarnée  par   un groupe de personnes  opposé  foncièrement  Ã   toute idolâtrie, voire à toute image.

Les arts platiques contemporains :

       un génocide de l'Europe ?

Raphael Lemkin décrit dans son livre :  "  Europe under the reign of fascism"  le mécanisme d'un génocide  qui pour lui est avnt tout un génocide culturel, le but étant l'effacement totale d'une communauté dans sa  réalité matérielle et culturelle, en sa "damnation mémoriale".

 

Les arts plastiques en Europe ont suivi ce schéma, cela depuis bien un siècle, en remplaçant peu à peu la base de notre culture visuelle définie par le concile de Nicée en 787  par  une  conception  ancien-testamentaire  du monde. Cet ancien testament est le texte fondamental des juifs ethniques non-croyants qui néanmoins,  pour des raisons culturelles, pourront ainsi adhérer  à  cette proposition visuelle de l'identité juive l'art dit moderne

 

En caractérisant les images de cet "art moderne", nous pouvons distinguer trois "familles" :

- l'image aniconique refusant toute représentation du monde extérieur matériel.

Elle  est  basée  sur l 'interdiction  de  toute  image  ou , selon les interprétations variées ,  sur  l'interdiction  de toute image permettant l'idolatrie. Ce n'est pas l'image qui est Dieu mais un seigneur créateur du monde dont on ne doit pas la face sous peine de mort.

Par son abstraction l'image perd son potentiel  d'idole. La réalité du monde, créée par Dieu,  toujours  vivante, toujours changeante,  ne peut être contenue dans une image figée représentant un stade de vie accompli .... : la mort.

De cette pensée résulteront des millions  de  peintures "abstraites" depuis Malevitch jusqu'à nos jours.

Plus encore : nos villes  "modernes"  ne  seront  que  la manifestation d'un immense iconostase.  La Défense à Paris en est un exemple. De l'architecture jusqu'au 19e siècle, support des idées et  des  valeurs  sociétales  de l'Europe chrétiente, il  n'y  a  plus  que maintenant  des tiges d'aluminium, pans de verre et murs blancs muets traduisant ainsi avec l'émotion glaciale du spéculateur- promoteur,  un enfer visuel du libéralisme capitaliste...

-l'image semi-abstraite : ici il y a encore des relations avec le monde réel, social ou naturel,  mais  sans  pour autant montrer ce monde complètement et  en  détail. Les peintures des Nabis,  des Fauves,  de  Picasso,  etc. entreraient dans cette catégorie. Ce type d'image tend vers la décoration comme le montre bien les peintures de Vuillard. Ce qui "décore" ne serait pas idole.

-l'image non-sensée, cette catégorie se réfère surtout à la Kabbale : ici, le sens des choses n'est pas celui que l'on voit. Les choses du monde  nous  cacheraient  une autre vérité profonde,  et  Ã©ventuellement  un  univers  chaotique et désordonné.

Pour l'artiste plasticien, il s'agirait donc de visualiser ce chaos et de procéder ainsi au renversement de  toutes les valeurs traditionnelles de l'Europe. Ce que  font  les Dadaïstes, Surréalistes, Néodadaïstes, gens  du  Fluxus et leurs émules contemporains.  

 Deux questions se posent alors :

1- Peut-on assumer vraiment ce que  cet  art  moderne de l'abstraction et de l'insensé est "juif" ?

2- Quel est l'apport des artistes contemporains ; quelle est la caractéristique de l'image d'art contemporaine ?

 

Ad 1. Depuis la fin du 19e siècle, le judaïsme qui est dit communautarariste s'intéresse à l'art plasrique pour y retrouver sa "carte de visite" identitaire.

Ce développement forcé va ainsi de pair avec  le  refus  grandissant des Juifs nationalistes sionistes également communaitaristes de s'intégrer dans la société qui  les accueille. Ce  changement  des  positions   assimilables vers la prétention d'un nationalisme exclusif  est  alors  documenté dans l'imagerie de la communaité juive. Si un  Quimondo  collectionnait  encore  des  oeuvres  du Rokoko français, les  musées  d'Israël  abritent  surtout des oeuvres des modernistes abstraits ou surréalistes. Un Rothschils finançait le premier peintre juif en début du 19e siècle qui peignait selon la tradition euripéenne apprenant son métier au Staedely institution créée par un autre Juif du  même  nom  et  doté  ainsi  d'une  des meilleures collections d'art européen du monde.

A peine un siècle plus tard  nous  trouvons  les  "Nabis" alors financés par  le  banquier  Natanson.  Dans  leurs peintures, dont celles de Vuillard, nous  constatons   le passage de  la  représentation  du  monde  matériel  et psychique selon la tradition, vers la décoration

Maurice Denis,  membre  éminent  des  Nabis, réclame vers 1900 qu'une peinture ne serait  qu'une  toile  avec  pigments avant de représenter quoi que ce soit.  

30 ans plus  tard  Magritte  n'est  pas  un  Juif  ethnique comme  ne  l'est  Adolf  Loos  qui  écrit :  "Les  murs  de l'architecture future moderne devraient être  blancs et lisses comme les murs de  Jérusalem".  Loos  n'est  pas Juif, mais les clients le sont, dont le  richissime  héritier, industriel, philosophe et mécène Wittgenstein.

La réponse à la question se trouve dans un phénomène culturel  classique  à  partir   de   positions   isolées,   au départ multipliées dans les décennies,  se forme le  fait culturel  nouveau  de  l'art  moderne  de  caractère  juif. Celui-ci    combat  et  remplace  peu  à  peu   toutes  les positions de la tradition chrétienne ou bien rationaliste qu'a créé l'Europe en 3000 ans. Ce mouvement culturel  amène même l'Eglise Catholique  à adopter le nouveau langage visuel de  ceux  qui  se  sont  toujours  opposés aux messages du Nouveau Testament !

Selon les critères de Lemkine  l'Europe  est  effacée,  les traditions interrompues, le  savoir  tombe  dans  l'oubli, pour laisser la place à l'art totalitaire appelé : 

"Contemporany   Art".

 

Ad 2.  Le  corpus  de  l'art  contemporain  est  grand  en nombre,  petit  en  qualités  intrinsèques.  L'apport  des artistes contemporains est lié à l'utilisation des moyens techniques digitalisés.

Plusieurs tendances se manifestent :

 - le puéril : au lieu d'histoires complexes de la tradition européenne, on présente  des  symboles  simplifiés  ou griffonnages. Le "stret art" est  un  exemple  ou  encore des oeuvres d'un "Cy Twombly"

 - l'esprit méchant : de  l'ironie  aux  pulsions  sadiques, des attitudes condescendantes envers le  christianisme à la référence à la vie  enfantine  basique  et  primitive ; images récurrentes de l'art  contemporain  faisant  leur entrée dans les galeries des  riches  barbares  qui  sont spéculateurs d'art.

Ces images développées par des artistes  individuels  et multipliées par les médias pour être introduites dans le cerveau  du  commun  des  mortels,   ont  une  fonction essentielle,    celle  de  préparer  l'humanité  au  monde standardisé de  la  globalisation  où  quelques  grandes sociétés  multinationales  ( Adidas,   Coca  Cola,   BMW, LVMH, Microsoft, Google, Banques...) imposeront leurs produits au monde.  Et avec ces produits, leurs valeurs d'un  capitalisme  sauvage  à  l'américaine !   Pour  eux, toute tradition figée, toute limitation dans les désirs de consommation est un obstacle. Tout message tendant

vers Dieu, et  déviant  matériellement  les  milliards  de consommateurs,  est  un  message  ennemi  !  Ainsi,  la vacuité  et  l'imbécilité  de   l'art   visuel   contemporain trouve ses racines, en grande partie,  dans le judaïsme communautariste mais son support est effectif dans la dictature de l'économie globaliste.

 

L'Europe doit se réveiller ou elle périra  comme  a  péri Rome au 5e siècle de notre ère !

 

​

                         Chris Herdel de Holesowitz

                         

 

     Le  carré  noir  de  Malewich  exposé  en  1915.

    Des adultes ébahis devant une toile d'Yves Klein.

                    ( musée du Staedel  - Francfort )

Adulte ébahi devant une ligne droite de 7 mètres de long :        art contemporain.  ( galerie Futura - Prague 2014 )

                  Oeuvre  d'artiste  contemporain ?

    Non : celle d'un pêcheur Djerbien contemporain !

Le commentaire de Gillot pour les nymphéas de Monet est programmé: " ... sans  fable ... sans  allégorie ....  sans  visage ... ". Gillot  admirait  le critique d'art juif Berenson, lui-même employé du marchand  d'art  juif Dureen. Néanmoins, il n'existe pas de lien automatique entre ethnicité juive et préférence pour l'art  abstrait/aniconique  dans  la  mesure  ou beaucoup d'acteurs non-juifs tels  Gillot  ou  Adolf  Loos  ou  encore  les Nabis (Vuillard...) opteront pour ce concept ancien-testamentaire.  Ces non-Juifs sont souvent liés à des Juifs par intérêt intellectuel ou  même financier. Le résulat de cette alliance pour la culture moderniste est le génocide culturel de l'Europe.

 

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R U B R I Q U E   D E B A T S

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Une réponse  vous sera donnée dans les meilleurs délais sur votre e-mail. 

 

A vos ordinateurs, et à bientôt.

 

                                             La rédaction.

 

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CRITIQUE DE L'ART CONTEMPORAIN

       

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Les décennies de l'après guerre ont produit un art visuel atonique en Europe.

 

Les mouvements artistiques  modernes contemporains de ne sont

guère plus que des variations de ce qui a été inventé au  début  du 20oème siècle. Le Dada devient  Néo-Dada ou fluxus,  la vague des peintres de l'expressionnime abstrait ne fait que répéter les divers schémas d'un Kandinsky ou  même  d'un Soutine. Les drippings de Pollock de la même famille des images an-iconiques, représentent l'infantilisation de la scène culturelle  -  en  effet  l'artiste  essayant  de retrouver la naïveté innocente de l'enfant  en  quête  d'images.     

Tous ces mouvements  représentent  une  régression  terrible  par rapport à  ce  qui  a  été artistiquement  créé  et accumulé dans les siècles précédents en Europe ! Surtout, ces images dites abstraites sont  iconoclastes.    Elles  détruisent  le  noyau  éthique  de   notre société  créée  dans  la   tradition  chrétienne  de  la  charité  et  du partage au bénéfice d'un commerce globalisé, aride et apatride !   

 

Tous les langages visuels,  tous les styles situés entre an-iconisme/ abstraction et hyper-réalisme photographique ont été  inventés au cours des 100 dernières années et variés  abondemment.  Dans ce domaine, il  ne  reste  rien  à inventer pour l'artiste  contemporain. Même les performances et les installations  classiques  inévitables  de  l'art  contemporain, ont vu le jour dans les années 1920... pour être répétés aujourd'hui jusqu'à épuisement.

 

Il en résulte, une grande désorganisation d'artistes contemporains qui s'appliquant  à  écarter  toute  relevance  sociale, permettent  à l'art  plastique  de  tourner  en  rond  sans  but  ni  fin.   Pour  cette génération d'artistes, l'ancrage dans une tradition européenne  de 3000 ans a été entièrement perdue. Ceci  compte  surtout  pour  la génération naissante de jeunes artistes sortis de  leurs  académies des arts étatiques normalisés. 

 

Pour cela,  l'originalité de l'art contemporain,  son fondement idéal non contenu dans les oeuvres d'avant guerre, est difficile à cerner. Je ne peux y voir que la  mise  en  image  d'un  vague sentiment de malice, d'ironie malsaine, de nihilisme matérialiste  et   ausssi d'un hédonisme brut  sans  éthique,  lui-même  issu  du  19ième  siècle.

L'historien de l'art Sellmayer a  bien  décrit  ce  long  processus  du sacré  vers la spoliation du sacré dans l'ouvrage :  Verlust der Mitte

( perte du centre ).

 

Si  les  " artistes  du  paradoxe ",   tel  que  Duchamp,   avaient  une préférence   pour   les   sujets   scabreux,    l'artiste   contemporain "obstimise"  cette  tendance  en  poussant  à  la  fécalisation  totale de l'art visuel.

 

En voici quelques exemples :

 

                                          I m a g e s

                         -- Le pissoir, Duchamp 1913.

         -- "Duchamp II" au musée national de Prague 2010.  

                         -- Toilettes du Louvre 2013.

       -- Barcelone, musée d'art contemporain, MACBA 2015.

 

 

 

 

 

      de Chris Herdel de Holewitz 

          

Iconographie chrétienne "Revisited"

   Le pissoir, Duchamp - 1913

         

 "Duchamp II" au musée national de Prague - 2010

 Toilettes du Louvre - 2013

Barcelone, musée d'art contemporain - MACBA 2015

Le  "Kunstwollen"  (Alois Riegl)  des  masses  d'artistes  produites par les académies du régime  libéral  Ã   philosophie  matérialiste et très souvent réduit  au  simple  désir  de  se  faire  remarquer. D'où un penchant prononcé pour une trangression des  moeurs par image,  pour  le  signe  visuel  individualiste  et  incapable  de communiquer  avec  les  autres.  Une   des   variations   les   plus inoffensives de cet art "contemporain" étant le "Minimalisme".

 

                            I m a g e s    c i - d e s s o u s 

"Minimalisme" : Quellepeut être l'interprétation donnée à une ligne de 7 mètres de long ?

 

 

           2. Perte de vue.... désorientation

 

Le manque d'orientation éthique dans la société  contemporaine se traduit forcément par un manque  d'orientation  intellectuelle et spirituelle du corps des artistes visuels de l'Europe.

 

Dans ce secteur comme dans d'autres,  le  multi-culturalisme  ne nous  a  donné  aucun  résultat  convaincant   :   on  supprime  la référence   européenne,   nationale,   la  culture  " du terroir "  au bénéfice d'une nébuleuse  multi-culture. Mais  alors  :  quelle est  l'imagerie  de l'Union "Européenne" ou de la "globalisation" hors des produits kitsch type "Star Wars n°7" créés par les "industries créatives" ?

 

Une  image  d'art  doit  refléter  une  réalité  comprise   et   vécue concrétement  par  l'artiste   :   réalité   géographique  ou  sociale toujours intégrée dans une idée/philosophie, son oeuvre devient alors " transcendante "  et se distingue de la pure représentation qui est  mimétique  ainsi  que  les  gribouillages  Ã©talés  dans  les  musées d'art contemporain.

 

La réalité complexe de la globalisation nous échappe  en  grande partie.   Il  est  donc  presque  impossible  d'en  faire  des images d'art synoptiques.  L'Europe, pour la première fois depuis douze siècles (donc depuis la période iconoclaste d'avant Nicée II - 787)

reste sans image d'artiste compréhensible.

 

 

... et re-ORIENTATION  :  le  message  du  Christ, une voie retrouvée ?

 

Face  à  ce  dessarroi,   pourquoi,  alors,  ne  pas  revenir  Ã   notre héritage pictural  européen ?

 

Celui-ci est d'abord déterminé par l'idéalisme grec  (l'homme  en tant qu'idéal), puis  par  l'art  descriptif  et  narratif  des  Romains (exemple :  la  colonne  Trajane),  pour  aboutir  à  l' art  chrétien. Dans une première période transitoire, celui-ci met en image les scènes et les valeurs éthiques du  Nouveau  Testament  tout  en  incorporant  des  Ã©léments  idéologiques  et iconographiques de l'antiquité pré-chrétienne.

 

Prenons comme exemple le mythe d'Orphée dont l'iconographie signifie empathie et harmonie, entre les hommes et les animaux ("nature").   Nous trouvons le thème sous forme de mosaïques à Ravenne  dans  la  représentation  du  Christ  "Bon  Pasteur",   en harmonie avec les  animaux  et  plantes,  ou encore dans l'image de Saint François  prêchant   aux   oiseaux,   ou  encore  dans  un contexte différent chez Breughel. 

 

Photos :

1. Orphée

2. Le Christ Bon Pasteur. Ravenne, mausolée de Gala Placidia, (env. 450AD)

3. Breughel reprend ce thème dans un contexte différent.      (env. 1520)

 

 

 

                                                                                   

 

            

                             O r p h é e 

    Le Christ "Bon Pasteur". Ravenne. Mausolée de Gala Placida env. 450 AD 

 Breughel reprend ce thème dans un contexte différent (env. 1520)

Les oeuvres chrétiennes de Ravenne.

 

Dans ce contexte,  Ravenne est un endroit  important  pour  l'éclosion de  la  nouvelle  iconographie  chrétienne  dans  la   phase   finale   de  l'empire  romain de l'Occident (vers 450AD).

 

L'architecture affirme ici son rôle traditionne : celui d'être un médium visuel, un support de l'esprit communiquant par fresques ou bien par sculptures  les  règles  fondamentales  de  la  société   au   peuple.  Ce dernier reçoit ainsi son éducation, son  orientation  sociétale  vers  les normes éthiques du Nouveau Testament à  travers  les  oeuvres  d'art innombrables crées à cet effet. 

 

Nous trouvons un  Christ  "écologique"  avant  la  lettre,  comme "Bon Pasteur", dans  la  nature,  entouré  de  ses  brebis,  et  montrant  une empathie, voire un amour pour TOUS les êtres de la planète,  puisque toute la terre est création de Dieu. 

 

En même temps le Christ est l'agneau de Dieu (agnus dei), sacrifié sur l'autel des hommes afin de les purifier de leurs péchés  (la tâche n'est pas mince !).   La   représentation  du  Christ,  sous   forme   d'agneau, disparaîtra  peu à peu  dans  les  siècles  successifs,   laissant   place  Ã  d'autres interprétations iconiques.

 

En effet, au cours de  quasi  deux  millénaires  de  représentations  de l'idée du Christ selon diverses approches de diverses Eglises,  nous  le trouvons  aniconique  (  =  la   croix  ),   comme   empereur-pantacator (Byzance, Justinien...), souffrant sur sa croix (Moyen-Âge,   Ã   partir  du XIème siècle), voire gai à l'époque baroque. Puis l'imagerie chrétienne sombre dans les ténèbres matérialistes du 19ième siècle où les vraies créations  iconographiques  originelles y sont rares,  cela  malgré  une production  de masse à images saintes  souvent  de  qualité  "kitsch".  L'iconographie chrétienne vivante disparaîtra presque totalement  au 20ième siècle  en  adoptant  des  modes   de  représentations  ancien-testamentaires / abstraites en abandonnant sa tradition initiée  par le Concile de Nicée II, l'Eglise signe son arrêt de mort !

 

I m a g e s :

1. Dieu-croix, mausolée Gala  Placidia (Ravenne)

2. Agnus Dei

3. Le Christ de la Sainte-Sophie de Constantinople

4. Jésus sur la croix (San Gideon -Cologne - 10ième siècle)

5. Le Christ baroque souriant 

6. Le Christ ( ? ) moderne aux Bernardins (Paris 20°)  

 

 

 Dieu-Croix, mausolée Gala Placidia - (Ravenne)

                                    A g n u s   De i

 Le Christ de la Sainte Sophie de Constantinople

 Jésus sur la croix (St Gideon - Cologne 10ième siècle)

 Le Christ baroque 

 Sainte Thérèse selon G Rouault vers 1940

 Le Christ (?) : abstrait aux Bernardins (Paris 2010)

La philosophie, avec la foi naissante et innovante, appelle un art iconologiquement innovant. 

 

Plus généralement l'art visuel accompagne toujours l'histoire de la pensée humaine en tant  que  catalyseur  et  document,  dans une perpective  chrétienne  trinitarienne  comme  manifestation du  Saint  Esprit,   lui-même  instance  communiquante  entre  le monde idéal et matériel.

 

Le Christ est-il Dieu? Messager? Est-il demi-dieu comment furent considérés  les  empereurs  romains?  Et  comment  représenter Dieu,  si Jésus est un être physique  ayant  vécu  sur  terre?  Sans parler du  Saint  Esprit.  Toutes  ces  questions,  tous  ces  doutes conceptuels  sont largement été débattus  au  cours  des  siècles notamment, et cette confrontation souvent houleuse  se  reflète dans son imagerie.

 

L'iconographie chrétienne reflète ainsi  un  doute,  une  mise  en question constante de la foi et  de  ses  formes  concrètes,  signe de vitalité parfois douloureuse du christianisme. 

 

 

3.Contribution à un renouveau de l'image chrétienne

 

Le fracas de l'image chrétienne va de pair avec une longue agonie de son Eglise aux temps modernes du 20ième siècle.

 

Néanmoins, aujourd'hui devant l'immensité ses problèmes  suscités  par un régime basé sur l'égoïsme,   de plus en plus  d'hommes  reviennent  à se poser des questions sur la nature de leur existence et sur leur rapport avec la loi universelle, avec Dieu. Il convient  donc  de  transformer  cette réflexion en image.

 

Les conséquences et les leçons tirées de cette réflexion ne  peuvent  Ãªtre vécues qu'individuellement puisque l'accumulation des rites,  des fables, voire imposture de l'Eglise catholique, n'est plus compréhensible.  Il  faut revenir donc aux sources, étudier les textes,  comprendre  les  allégories, ainsi que les positions historiques  diverses  de  l'Eglise  pour  trouver  sa propre réponse.

 

Ainsi l'interprétation, concernant le message du Christ à travers les Ã©crits des apôtres, ne peut être que revécue  par  chacun  de  nous.  Le  rite,  la hierarchie ecclésiastique,  a son rôle  Ã   jouer,  mais  elle  est  secondaire. Ce qui est primaire, c'est de trouver un accès personnel  au  message  du Christ et en  comprendre  sa  teneur  universelle,  la  poursuivant  jusque dans la politique quotidienne.

 

La foi et la conception de Dieu doivent être  vécues  quotidiennement  et individuellement par chacun des Chrétiens et surtout être reflétées dans ses actes.

 

C'est sur cette réflexion que je construis mes images :

 

La croix.  D'abord je me suis penché sur la question de la croix, son symbolisme universel, son histoire, sa quintessence. La croix comme symbole existe dans beaucoup de cultures, dont celle des Chrétiens. Son interprétation est  celle  du symbole de l'équité.  L'horizontale signifiant l'équité sur terre,  entre hommes et nature, et surtout sur l'architecture sociale. La verticale est  le  rapport  harmonieux  de  l'homme  physique  avec  la  réalité spirituelle : Dieu.

 

Toutes les choses,  tous les processus et rapports tendent vers un équilibre  que nous souhaitons  suivant  une  phase  de  déséquilibre que souvent nous désapprouvons. Cet équilibre symbolusé par la croix est souhaitable pour l'homme :  la stabilité, l'harmonie, la parité, la justice...  sont  les  bases  de  toute  culture  et  de  toute civilisation.

 

La croix en tant que norme universelle régit tout ! Pour cette raison, j'inscris paysages et image humaine DANS la croix.

 

                     Images ci-dessous (mes oeuvres) :

 

Paysages méditérannéens (Ischia).

 

Paysage tchèque (au bord de la Vltava)

 

Arbre - étang.

 

Homme ou femme ?

(Jésus peut-il être  seulement  "homme",  si  il  est  l'incarnation  d'une loi universelle incorporant le masculin et le féminin? Jésus - un transsexuel?Pour combler cette lacune héritée de l'Ancien Testament, les Catholiques ont inventé le  culte  de  la  Vierge  représentant  le  principe  féminin sur la terre.

 

La justice sur terre.

(Equité dans la distribution de la richesse, aujourd'hui  celle  qui  est accaparée par une classe d'ultra-riches). 

 

 

 

La mythologie chrétienne, le récit des apôtres, ses interprétations,  les  expériences   des   mystiques comme Thérèse d'Avila,  compietent bon nombres de réponses aux éternelles questions de l'homme.

 

L'artiste plasticien à la recherche de vérité  peut y trouver une source d'inspiration inépuisable pour son travail.

 

   Chris Herdel de Holesowitz - Prague - Noël 2015

Petite éloge sur l'oeuvre de Zaha Hadid,

                 décédée récemment.

                                 par Chris Herdel de Holesowitz

 

 

En imposant l'architecture moderne,  on a imposé  une  vue  ancien-testamentaire à l'Europe. 

 

L'architecture de Hadid est pseudo-innovante au niveau conceptuel.

Le déconstructivisme est d'inspiration cabbalistique.  Cette  Cabbale  -d'origine juive- démonte en Europe le sens donné  par  la  tradition aux choses.  De cette tendance philosophique  provient  en  somme l'internationale du Dadaïsme, le Surréalisme, après  une  guerre  qui fut remportée par les modernistes alliés du neo-surréalisme Fluxus,

et finalement une bonne partie de la bouillie de l'art contemporain.

 

Hadid ( musulmane,  donc  ancien-testamentaire,  irakienne, mais aussi internationaliste ) a reçu le prix Pritzker. Qui sont ces Pritzker ?  Issus de Juifs de Kiev, magouillant dans diverses affaires,  ils  finissent  par être une des plus riches familles des USA.  Parmi  sa  toute  dernière génération, nous trouvons,  aujourd'hui,  une  conseillière  d'Obama pour les questions financières. 

 

La  nomenclature  culturelle  globaliste  nous  impose  Ã   travers  ses structures  sa  philosophie   moderniste - cabbalistique,   au  lieu  de promouvoir la tradition européenne : grecque, romaine, chrétienne;

une tradition qui est celle  de  l'image  " mimétique re-présentative " selon Nicée II.  ( Même le moderniste  Mies Van der Rohe  s'y  est  référé dans les années 60  ! )

 

La barbarie des décideurs  culturels  de  l'Europe  est  la  même  que celle du peuple de nouveaux riches globalistes.  Que  comprendront les Présidents de l'Azerbaïdjan, des Hottentots ou de la Chine,  de  la culture européenne ?   Il ne s'agit ici non d'une position condescente mais de la quasi impossibilité  de  mélanger  culture  européenne et extraeuropéenne. Cette culture europénne forgée depuis trois mille ans est extrêmement complexe, difficile à assimiler  en  profondeur, même aux Européens surtout par ce qui s'oppose aux nécessités de l'économie globaliste homogénéisante.  Ainsi les dirigeants culturels européens (surtout français) entraînent dans la barbarie, l'ignorance, la désensibilisation des masses populaires de l'Europe !

 

Surtout en architecture...

 

Quant à l'architecture de Hadid, où en est le mérite ?

- Des formes ondulantes ?  Mendelssohn,  "Tour Einstein"  année 20, l'a fait. 

- Formes fragmentées, amorphes, chaotiques ?  Le cubisme l'a fait.

- Interminables façades à parapets blancs ?  Je bâille d'ennui.

L'innovation de Hadid me paraît limitée à une réinterprétation grâce aux moyens techniques  des matériaux et du projet digitalisé.

Son architecture est grossière car  sans  détails,  comme  toutes  ces oeuvres de "maîtres" contemporains.  Et le détail, (la décoration mais surtout sculptures et fresques) ramène un édifice même monumental à la dimension de l'homme.

 

Images : l'architecture  européenne  est  toujours  un  support  pour une idée philosophique/religieuse/politique. Elle reflète  ainsi  la  vie sociale de "l'homme européen".

Un chauffage traditionnel racontant une histoire, une idée - opposé au chauffage moderne :                                 quelle exégèse pourrait-on en faire ? (Kiev 18ième siècle)

Immeuble "moderne" mais encore attaché à la tradition avec cadres de fenêtres, emploi de brique, crépi ondulé, et philosophie : "sous le soleil rien de neuf". (Bologne - années 30)

Ecole fin 19ième siècle à Ukerske Brod (Rép. Tchèque),         commémorant le grand éducateur Commenius. 

Prague -son arcitecture traditionnelle reflète la structure sociale bourgeoise-         l'architecture type Hadid, celle des grosses corporations globalistes.

En contraste, l'horreur moderniste de l'Institut Arabe à Paris.

A p o c a l y s e     b a l n é a i r e

"Pourquoi mourir pour vous ?" demande le Christ après avoir vu le caractère désolant de l'Homme. Curieux. Un sacrifice doit donner espoir en épongeant les péchés des hommes.

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