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    Les Poèmes d'Hugo Lacaze 

          pour vous détendre...

            Amour

 

Mon coeur ne peut

Oublier ton regard

Se formant en moi

L'Amour perdu...

 

Sourire au creux de tes lèvres

Pensées se renouvellent

Lumière au fond, personnelle

L'Amour éternel.

 

Rires qui se propagent

Présence des langages,

De tes seins lumineux

L'Amour des grands cieux.

 

Perle d'images,

Souvenir du large,

Voyageant au gré de nos rêves,

L'Amour simple mirage

De l'éclat de nos sèves.

 

 

  Belle Nature

 

A ces tourments

Qui s'éternisent,

Au gré du vent

Simple brise.

 

Aux sons des cloches

De ce village

Qui rime en prose,

Beau paysage.

 

A cette envie,

A ce plaisir,

Signe de vie

Encore mourir.

 

Larmes éternelles

Rire de plus belle

Aurore de joie

Pleure parfois.

 

 

         Différences

 

Heureux a été de voyager,

Sensation immense de liberté,

Marcher, s'ouvrir et rencontrer

Une vision différente de l'humanité.

 

D'autres besoins, simple destinée

Entre courage, espoir et simplicité,

Entre corruption, mélanges désorganisés.

 

Sous le soleil d'été,

Mer, nuages et voluptés

Simple la vie peut devenir

Si sagesse et partage ont un avenir.

 

Heureux a été de savourer

Les moments simples de mon existence,

Ouvrant les portes de mes exigences,

Simplicité, voici ma vie et mes idées. 

 

 

           Echanges

 

Mille et un visages

Sur les trottoirs de ce pays,

De si beaux paysages

Rien qu'un instant m'auront conquis.

 

Mille et un chemins

Sur les routes et les frontières,

Et seul vers mon destin

Je me noie des rizières.

 

Mille et une rencontres

Aux pensées différentes,

Ces regards qui me hantent,

Je me débats, ils me racontent.

 

 

   Epoque Maladive

 

Lorsque cette maladie t'entraîne

Dans les profondeurs de ta conscience,

Mille et une rengaines

Planant sur les rivages de l'intelligence.

 

L'ensemble croyant à de la folie,

D'autres comparant à de la comédie,

Direction l'autel des médicaments

Pour que l'esprit n'en devienne vent.

 

Le miroir de chaque être

Fait réserver bien des surprises,

Mais de là à en perdre la tête

Les arguments ne sont que traîtrises.

 

Tant de folies qui n'en sont pas

A l'heure du capitalisme,

Tant de fous que l'on élira

A l'heure des sacrifices.

 

 

 

 

 

 

 

             ÃŠtre Aimé

 

Ô coeur brisé

Par les rayons du soleil,

Ô coeur aimé

Par la vie, quelle est belle.

 

Marchant sur les sentiers

Battus par la neige,

Aux regards dispersés

Par la magie éternelle,

Sentiments vécus et dépassés,

Simple  destinée.

 

Aux virages de chaque recoin

Des quartiers citadins,

Enlace ronde sensualité,

De cette peine égarée.

 

 

 

          Légèreté

 

Se sentir si léger

Face à cette destinée,

Parcourir avec sourire

Les étapes à devenir.

 

Relater les mystères à découvrir

Puisant l'harmonie des rires,

Ne pas s'enfuir aux recoins de chaque désir,

Simplicité et poésie peuvent nous guérir.

 

Larmes infidèles aux croissements des peurs

Rêvant éveillé d'une nuit d'amour,

Sèves de mes veines oubliant toutes rancoeurs,

Ruisseau de terre glissant tout autour.

 

 

 

                Pouvoir

 

Au-delà même des rimes

Quand l'esprit crie famine,

Au son limpide de la pensée

Marquant le début des grandes idées.

 

En marge de cette société

Croyant soudain nous maîtriser,

Méprisant même la volonté

De converser à nos côtés.

 

Manipulant aisément les marionnettes

De nos vies, de nos êtres,

Glissant lentement à la possession,

Puisant aux limbes des passions.

 

 

 

              Virage du temps

 

Partir dans la campagne de mon pays,

Savourer cette terre qui me détend,

Loin, très loin dans l'infini

Cette odeur que je ressens.

 

Libre de partir ou revenir

Sous cette pluie délicate,

De ces fruits semblant mûrir

Se jetant dans l'Euphrate.

 

S'allonger sous l'arbre, visages

Racontant nos plus belles épopées,

Ecouter la voix des plus sages,

Coeur, désert de Guinée.

 

Revenir au pays qui m'est si cher,

Sentir les perles de cette terre,

Au plus profond de mon âme

Las, antre du macadam.

 

Région de mon coeur

Montagnes de ces mille saveurs,

Fierté d'y avoir respiré

Entre ces souvenirs du passé.

 

       

                    Voyages

 

Flamme, entrave de paix

Science et nature pacifiées,

Soleil, ô rayon des mers

Par la douceur suicidaire.

 

D'un monde sans fin

Aux croisements des routes,

Du royaume des Prussiens

A la maison des doutes.

 

Ô, salue bien les miens,

Se forger à l'ironie,

D'une allure au quotidien,

Des maladies de l'agonie.

 

Ne rate surtout pas le chemin

Vers les montagnes sacrées,

Que suivent vers les méridiens

Des rêves profonds aimés !

 

 

     Les Poèmes de Maggy     

      pour vous distraire...

Mes pensées en sursis volent

Et survolent les espaces de sûreté

Chaque pierre de l'édifice stellaire revêt

L'empreinte de mes rêves surdimensionnés

Chaque heure qui passe transforme

Les saisons de ma vie en tissu de paradoxes

J'essaye de pourchasser les instants fatidiques

Inscrits dans le diagramme  de l'existence

Et je débouche chaque fois

Sur des parallèles incontournables

Je chemine le long des berges du temps

Cherchant obstinément une note de sagesse

Pour fortifier mon âme

Dans l'immensité de l'univers

Je veux planter ma parabole d'amour

Pour relier les hémisphères terrestres

                     Maggy De Coster

    (Les Editions de la Lune Bleue - 2010)

 

Je verse dans les profondeurs

De la terre les gouttes finales

De mes pleurs

Qui débordent de mon calice

Et le sang des marécages

Serviront de breuvage

A ces mille et un tribuns

Qui trafiquent les destins des miséreux

Et le combat des guerriers

S'achèvera à l'ultime jour

Quand disparaîtra la semence

De la haine

                     Maggy De Coster

    (Les Editions de la Lune Bleue - 2010)

 

Un homme qui dort

N'est pas un homme mort

Il voyage sans le savoir

Sort de son corps

Fait du trapèze

Court à toute vitesse

Mord dans le vent

Essaie de le saisir dans son envol

Fabrique des données informatiques

Simule le vol

Se promène dans la rosée

Et essaie d'attrapper son ombre

(Poème parodique de "Un homme

qui dort" de Georges Derec)

        Maggy De Coster

 

 

      MOISSON EN PERIL

 

Miroir grossissant

Sur la table de marbre

Sans le vestibule

 

Maigre moisson d'octobre

Que celle du vigneron

Vaincu par la mauvaise saison

 

Résonne le tocsin de la morosité

Dans les campagnes

Où s'emflamment les pinèdes

 

Tourbillon de poussière

Moisson en péril

Vendanges tardives

 

A la martingale du village

Persévère le paysan

En quête de sa chance

 

Rien de tel que le sourire

D'un enfant au passage

Pour égayer les coeurs

 

       Maggy De Coster

 JE DESSINE LES FORMES DU PASSE

 

 

Je dessine les formes du passé

Sur la page froissée

Des jours en transe

Et dans la trame des ans

J'insère la facture du présent

 

 

 

Mon âme abreuve un instant de silence

Dans l'ornière de l'espérance

Pour conjurer la parodie de l'épreuve

Mon sang dans mes veines ondoie

Et mon coeur entonne la supplique du vent

 

 

 

Dans le chant du délire

Les portes du vide s'ouvrent

Sur le palier de mes rêves

Et les pétales des souvenirs prolifèrent

Dans le chantier de ma mémoire

 

 

 

Je dévale la piste noire

Et j'entame le chassé-croisé

Entre les ronces de l'incertitude

Je glisse sur les versants de l'oubli

Et je titube avant de conquérir

Un piquet d'espoir

Qui s'offre à ma vue embuée

Je rebondis sur un trophée de bonheur

Mais au verso de ma vie

Demeure en filigrane

Les empreintes de l'averse

 

                      Maggy De Coster

 

            (Les Vendanges vespérales

  Editions Silex/ Nouvelles du sud - 2007)

 

 

 

 

 

              RESONNANCE

 

 

Tu prends forme

Dans l'arborescence de ma vie

Tout mon être se dilue

Dans un parfum du soir

Et mes jours de brume tissés

S'allongent sur le parvis

De l'éternité en marche

 

 

 

Les heures qui passent

Entraînent les saisons

Dans la cadence de l'émoi

Et au clair de l'espoir

Je me dirige à pas perdus

Dans les frondaisons des souvenirs

 

 

 

J'insère une note de paix

Dans la partition du présent

Pour la salvation des esprits en sursis

 

                Maggy De Coster

 

             (Comme une aubade

          Editions du Cygne - 2007)

 

      Le poème de Chloey Till

          pour vous séduire...

                       L  E  S      K  I  D  S

 

Ils avaient des pantalons dégueulasses.

C'était une manie chez eux.

Du col, tout était sale, jusqu'aux godasses.

C'est comme ça qu'ils étaient heureux.

 

Devant eux, des milliers de faces, face à face,

N'osent pas se regarder dans les yeux,

De peur d'y voir le reflet de la glace

Leur dire au nez : ton costard est miteux.

 

Pas eux...

 

L'ange imputrescible de sa pureté, passe,

Criant que s'ils veulent être bienheureux,

Ils doivent se laver, quoiqu'ils fassent,

Vingt fois par jour, comme des boeufs.

 

Ils adoraient roupiller dans la crasse.

La saleté était ce qu'il y avait de mieux.

Pourtant un jour, là, touchés par la grâce,

Ils se lavèrent et n'en firent pas mieux...

 

Un ami riche les mit dans un palace

Avec Maître d'Hôtel et de superbes pieux

Une salle à manger remplis de glaces

Et une retraite jusqu'à ce qu'ils soient bien vieux.

 

Ils regardaient le temps qui passe,

Mangeaient avec les doigts, ce n'était pas le lieu

Ni péter dix fois, dans les draps avec classe...

Alors, un soir de désespoir, ils allument le feu.

 

Ils reprirent leurs pantalons dégueulasses,

Avec leurs sales manies de sales gueux,

Leurs caleçons recouverts de crasse.

C'est comme ça qu'ils étaient joyeux.

 

De cette façon-là, ils étaient heureux,

Beaux, libres, fiers et pleins de grâce.

Tous les amis de Jim, ou de celui qui veut,

Sont avec eux, sales, tous de la même race.

 

Et moi avec eux...

 

    Vous   avez   dit   poésie...

 A quoi servent les poétes ? Ont-ils  encore  une  place dans la société comme  la  nôtre ?  Sans  hésitation  je réponds par l'affirmative.

 

Bien évidemment  les poètes ne sont pas appréciés  à leur juste valeur et pour cause, ils ne sont pas visibles dans les médias, passage obligé  pour  tous  ceux  qui veulent se faire connaître du  grand  public.   Cela  dit, même si  les  poètes  évoluent  en  marge  du  monde médiatique cela  ne dit pas pour autant que la poésie n'existe pas. Dieu merci elle n'a de cesse de résonner par le truchement des multiples associations qui sont ô  combien  dynamiques !  Elles  sont,  sans  contexte, pourvoyeuses de  revues,   et   organisatrices  de  très nombreuses manifestations.

 

La poésie est  bien  vivante,  même  si  elle  évolue  en vase  clos,   au  contraire  du  genre  romanesque  qui suscite des tapages médiatiques.  Elle  sollicite  toutes les catégories sociales  puisqu'elle  est  le  langage  du coeur, de l'intuition,   donc  d'une  forme  toute  autre d'intelligence...

 

On ne devient pas poète,  mais  on  est  habité  par  la poésie qui peut alors se  manifester chez  l'individu  à n'importe quel moment de sa vie. Selon  Victor  Hugo dans  la  Fonction  de  poète : "Il  est  l'homme  des utopies, les pieds ici, les yeux ailleurs." Est-ce pour cela que le poète ne peut pas se faire  entendre  dans une société en crise ? Bien évidemment,  il  peut  bien renverser  les  images, changer  les  angles  de  vision, bousculer  les  perspectives,   donc   poser  un  regard réaliste sur le monde,  bâtir  des jugements tout à fait intemporels, toucher la plaie du doigt.  Il  est  passeur de mémoire, semeur d'idées, témoin  de  son  temps. En ce sens il a une fonction sociale qui est  également didactique, donc non négligeable. Ainsi la poésie tient lieu d'impératif, d'interpellation.

 

       Maggy DE COSTER  "Le Manoir des Poètes"

​

 

 

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  A  L'HORIZON DU TEMPS

Poèmes de Claude Plocieniak 

                  S A B L E  DE  L A  P L A G E

 

                Le sable se fane sur la plage

                Et les mouettes cessent leur bavardage

                Quand passent, en coup de vent,

                 Les longues heures du temps...

 

                 Le sable se fane sur la plage

                 Quand les rayons rasants

                 Des longs soleils couchants

                 Balaient les horizons du temps.

 

                 Temps si proche et si lontain

                 Fauche d'un coup de vent

                 Tant d'heures passaient ensemble...

 

                  La nuit dépose son premier souffle

                  Dans le sable de la plage  qui se fane

                  Dans l'air doré des soleils couchants. 

              L  '  H  O  R  L  O  G  E

Qui n'a pas constaté

Q'une horloge ordinaire

Cliquette tic,

Claque son tac

De façon régulière :

Avance par à-coup,

Au pas lent, cadencé,

De la marche des siècles

Et à chaque seconde

Se repose un instant

Des fatigues de l'âge,

Du pesant poids du temps

Qu'elle semble maîtriser...

La laissant s'en aller

Sans aucun doute

Au compte goutte

Des millénaires.

 

En errant l'autre jour

Dans les rues de Paris

Un peu avant Noël,

Je fus impressionnée

Par une horloge

Particulière

Qui donnait l'heure

A sa manière...

Car en effet,

Si l'heure sonnait

-comme en son temps-

 

Sonnait à l'heure,

L'aiguille de l'horloge

(L'aiguille la plus grande)

Tournait comme une roue,

Avançait en silence

Sans faire "tic"

Sans faire "tac" :

....Pas de moment de pose !

Cette damnée pendule

Avançait, démoniaque,

Maître de robotique,

Enchaînée à ses fers,

Avançait sans repos,

Tournait comme une meule

A broyer l'univers...

Sans le mondre clin d'oeil

Au passé qui s'écoule,

Sans l'ombre d'un regret

Et sans larmes d'amour,

Ni même un brin d'esprit,

Encore moins de pitié

Pour cette humanité

Avide d'espétance.

 

Qui regarde, perplexe,

Un cadran qui avance

Sur la route, sans voir

L'inexorable cours

De la marche du temps.

 

 

 

          L E    T E M P S    D E S    B L E S

 

Ne ferme pas les volets

Ce n'est pas l'heure encore.

Ouvre grand la fenêtre

Y entre le soleil

Et la teinte de miel.

Y chante le pinson,

La mésange bleutée

Et le merle moqueur.

Ouvre large, les grilles.

Laisse fuir les tourments.

 

Ne retiens la lumière

Ni le feu de tes yeux.

Offre un regard suave

A la lueur du rêve.

Tous les jardins embaument.

Hume la couleur des roses

Tant qu'elles sont écloses.

Goûte l'instant précieux.

 

Dès le temps des semailles

Vient le temps des moissons.

Passe le temps des blés,

Que l'été ne s'en aille

Et que dessus les chaumes

Se fanent les bleuets.

 

Sur la terre en sueur,

Ne se fige sitôt

Le sang des coquelicots.

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